Le moment de se mettre devant la réalité, c'est au moment où on se rend compte qu'on se justifie, on s'en veut à chaque paquet acheté, chaque cigarette allumée.
Le 29 décembre, j'ai compris et ai décidé de mettre toutes mes chances de mon côté.
Je suis allée en pharmacie chercher un spray de nicotine (je ne l'ai pas beaucoup utilisé) et du millepertuis. Cette plante aide à gérer le stress et toute nervosité due au manque de nicotine.
J'ai aussi décidé que si je craquais lorsque j'étais en société, ce ne serait pas bien grave si ce sont 1 ou 2 cigarettes pour la soirée. Bien que je me suis isolée les premières semaines et ai évité les fumeurs.
Jusqu'au 8 ème mois après l'arrêt, j'ai encore fumé à l'occasion.
Après 1 an et demi, je continue le millepertuis.
Ce que j'ai appris de toutes ces tentatives, c'est qu'il faut vraiment le vouloir et se rendre compte de tous les méfaits provoqués par cette crasse.
Aujourd'hui, je ne pourrais plus fumer ne fût ce qu'une bouffée.
Et même si après on prend du poids, ce n'est pas grave car le plus dur est derrière nous.
Bravo pour votre arrêt. Nous sommes très heureux pour vous que vous ayez réussi votre sevrage.
Néanmoins quelques remarques s'imposent.
Le millepertuis n'est pas un produit validé pour l'aide au sevrage tabac mais plutôt un produit conseillé pour la déprime. Notamment la déprime conséquente au sevrage. Pour utiliser ce produit, il convient d'en parler à son médecin au préalable car il est contre-indiqué en association avec certains médicaments.
Les substituts de nicotine (dont fait partie le spray) sont validés comme moyen d'aide. Le fait de pouvoir, ou pas, s'en passer pendant le sevrage dépend beaucoup du niveau de dépendance physique de la personne à la nicotine. Niveau de dépendance très variable d'une personne à l'autre. Tout comme le fait de fumer de temps à autre une cigarette pendant le sevrage. Pour certains fumeurs une seule cigarette, et même une seule bouffée, les fait replonger dans leur haute consommation initiale et ces consommations épisodiques sont donc déconseillées.
Chaque fumeur est différent. Chaque histoire de sevrage est personnelle.